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Contre les discriminations syndicales !

Il y a un an, en juin 2016, 753 personnes avaient été poursuivies pour des faits de… Contestation contre la loi travail. À n’en pas douter, le mouvement contre la Loi El Khomri a apporté un coup d’accélérateur à la répression syndicale. Et si le gouvernement a freiné des deux fers pour réformer sa loi Travail, en revanche il ne s’est pas fait prier pour condamner sévèrement les militants qui ne faisaient… que militer. Poursuivis très souvent pour « violences sur force de l’ordre », « dégradations », « participation à un attroupement armé », les militants ont très souvent écopé de condamnations fermes. Même si, in fine, en appel, nombre de condamnations ont été abandonnées, jugés disproportionnées, comme celle de notre camarades Laurent Pepe.

Mais la loi Travail n’est guère que l’arbre qui cache la forêt. Tous les jours, dans nos boites, des militants sincères sont harcelés, discriminés, menacés de licenciement. C’en est assez ! Dans la fonction publique territoriale, Gildo était convoqué le 8 juin dernier pour avoir participé à un rassemblement contre la loi Travail en 2016. Chez Paprec, malgré une décision de justice en sa faveur, Mahamadou Kanté subit procédures de licenciement sur procédure de licenciement. Dans le secteur pénitentiaire, Mylène Palisse, élue CGT, a subi une sanction pour avoir dénoncé certaines modalités de la mise en œuvre de mesures de prévention contre la radicalisation. Dans l’imprimerie, chez BLF Impression, un militant CGT s’est vu reconnaitre par la justice un harcèlement et des faits de discrimination. Chez Nephrocare, Eric Lacoste, délégué syndical, en est, en 2017, à sa quatrième procédure de licenciement… Avant eux, les Good Year, condamnés à de la prison ferme, avaient défrayé la chronique.

« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail…
la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme.

Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militants syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical !

Pour la CGT, porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT ! La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination.