Face à la crise sanitaire mondiale obligeant chacune et chacun à respecter les consignes de protection pour contenir la propagation du virus, le syndicat CGT Air Liquide de la région parisienne a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre les actions programmées.
Nous apportons tout notre soutien aux salariés du groupe Air Liquide réquisitionnés pour continuer d’alimenter en gaz industriels et médicaux les secteurs stratégiques de la Nation tels que les hôpitaux et les industries alimentaires.
Nous les appelons à nous contacter ICI pour leur permettre de défendre leurs droits tout en rappelant que les stagiaires doivent être en totale sécurité !
Le bureau exécutif étudiera prochainement de nouvelles méthodes pour continuer à mener l’action revendicative tout comme l’activité de notre syndicat, tout en préservant la santé et la sécurité des salariés comme des militants.
Cela commence par la nécessité d’apporter un soutien urgent aux soignants qui ont besoin de matériel (gels hydro-alcooliques, masques, lunettes de protection et tenues adaptées) pour pouvoir continuer à délivrer les soins nécessaires à tous, aussi longtemps que la situation sanitaire l’exigera.
Une priorité nationale absolue doit être donnée à leur équipement. Exigeons-le du gouvernement et du ministère de la santé.
Les soignants sont et seront toujours là pour vous et vos proches, donnez leur votre soutien et votre reconnaissance en signant et en faisant signer massivement cette pétition.
Signer la pétition sur Change.org >>>
La lutte continue et nous demeurons mobilisés pour convaincre de la nécessité d’obtenir le retrait du projet du gouvernement et l’ouverture de négociations permettant d’améliorer les droits à la retraite dans le cadre du système actuel.
A savoir concernant le télétravail :
Le télétravailleur reste un salarié de l’entreprise et il bénéficie des mêmes droits individuels et collectifs que l’ensemble des salariés :
- Accès à la formation
- Respect de la vie privée
- Santé et sécurité au travail
- Accès aux activités sociales de l’entreprise, aux informations syndicales, aux avantages sociaux (titres-restaurant, chèques vacances, etc.)
A savoir concernant l’adaptation de l’organisation du travail :
« L’instauration d’une nouvelle répartition du travail sur la journée relève du pouvoir de direction de l’employeur », affirme la Cour de cassation. Autrement dit, l’employeur peut changer les horaires du salarié sur une journée sans que cela constitue une modification du contrat de travail et sans que le salarié puisse s’y opposer. Sous certaines conditions toutefois.
En principe, la fixation et la modification des horaires de travail d’un salarié relèvent du pouvoir de direction de l’employeur.
La modification des horaires peut donc être imposée par l’employeur au salarié qui, s’il refuse de s’y soumettre, commet une faute pouvant être sanctionnée.
Mais la situation est différente :
- lorsque les horaires sont prévus explicitement dans le contrat de travail;
- ou lorsque la modification est susceptible d’avoir des répercussions importantes sur la vie privée du salarié.
Dans ces cas, il s’agit d’une modification du contrat de travail du salarié, qui doit alors donner son accord pour que les nouveaux horaires s’appliquent.